Sous l’impulsion du Président Emanuel Macron, deux réformes majeures relatives à l’épargne ont vu le jour :
– le plan d’épargne retraite (PER) de la loi Pacte
– le prélèvement forfaitaire unique (PFU), mis en place depuis le 1er janvier 2018
Nous pouvons d’ores et déjà mettre en avant des résultats positifs.
L’objet du PFU, additionné à la suppression de l’impôt sur la fortune sur le patrimoine financier, visait à faciliter le fléchage de l’épargne des français vers des placements dits productifs et à attirer des capitaux étrangers en France. L’attractivité de la France et les recettes fiscales semble avoir eu un impact positif. Grâce à une augmentation des dividendes perçus par les investisseurs (les ménages ont déclaré pour 23 milliards d’euros de dividendes au titre de 2018, contre 14 milliards en 2017), les pertes fiscales ont été bien moins importantes que celles attendues.
Pour autant, l’évaluation reste délicate compte tenu de l’évolution du contexte économique et financier actuel. L’instauration du PFU est intervenue dans un climat de hausse de l’épargne des ménages lié à la multiplication des incertitudes engendrées par la crise sanitaire actuelle.