Quelques 26 contrats PER du marché ont été épluchés par le magazine « 60 millions de consommateurs ». Et le constat est sans appel : les frais appliqués sont souvent importants au moment des versements, lors d’arbitrages, mais également au moment du versement de la rente.
Lancé il y a tout juste un an, le PER a vocation à remplacer et synthétiser les différents dispositifs d’épargne retraite. L’objectif est de permettre notamment de défiscaliser les versements et permettant ainsi de se constituer un revenu complémentaire au moment de la retraite. Le magazine relève le traitement et l’imputation de ces frais sur ces contrats que proposent banques et assurances. S’ils ne sont pas négociés au moment de la souscription, ils peuvent entraîner une forte dilution du rendement et donc nécessiter plusieurs années de capitalisation pour récupérer la somme investie, prévient Stéphanie Truquin, économiste à l’Institut national de la consommation.
Par ailleurs, l’un des avantages des PER (contrat non rachetable) est de pouvoir transférer son contrat auprès d’un autre établissement. Néanmoins, lorsque celui-ci a moins de 5 ans, des frais sont souvent appliqués, auxquels il faut ajouter ceux des versements du nouveau contrat qui va recevoir les fonds. Un agrégat de frais qui peut devenir particulièrement pénalisant.