Selon un récent sondage 59% des Français et 69% des Franciliens pensent que l’immobilier reste un placement sûr. Ils achètent très majoritairement pour se loger et apprécient surtout de mieux préparer ainsi leur retraite.
Malgré les turbulences du marché, la confiance des Français dans la pierre reste bien là. Selon unsondage CSA, réalisé pour le promoteur Pichet, 59% de la population et 69% des habitants d’Ile de France continuent à penser qu’investir dans l’immobilier est un placement sûr. Et lorsqu’on demande aux sondés quels avantages ils trouvent à cet achat, c’est majoritairement (à 53%) à la préparation de leur retraite qu’ils pensent avec l’absence de loyers à payer. Ils apprécient aussi de pouvoir disposer d’un revenu complémentaire en louant leur bien (pour 31% d’entre eux) voire de «léguer sa propriété à ses enfants de son vivant en payant moins d’impôts» (à 29%).
Côté évolution des prix, 37% des Français perçoivent une baisse (modérée pour 31% et forte pour seulement 6%) et ils sont un peu moins nombreux en Ile-de-France: 31% au total, dont 28% ressentent une baisse modérée. Il reste que les incertitudes économiques pèsent fortement sur le moral des ménages, notamment chez les plus indécis. Au global 55 % des sondés estiment qu’au vu du marché et de leur situation actuelle, il vaut mieux attendre et reporter son projet immobilier alors que chez les acheteurs les plus décidés, ils sont 64% à penser que la période est propice.
L’étude rappelle également que 39% des Français envisagent d’acheter un bien immobilier à court ou moyen terme et que 71% des acheteurs investissent dans la pierre pour y vivre (et 29 % pour louer leur bien).
Concernant les freins à la construction, l’augmentation des coûts de l’immobilier (lié aux normes, au prix des terrain et des matériaux) est très largement en tête (47%) devant la spéculation foncière (37%), la complexité des règles administratives (29 %) et le flou de la politique du logement (27%). Des obstacles que les Français verraient diminuer si l’on réduisait les délais de traitement des dossiers concernant les opérations de construction (81%), en simplifiant les normes en vigueur (77%) et en stabilisant dans le temps les dispositifs d’incitation fiscale (76%).
Les sondés sont assez peu indulgents avec le «choc de simplification» lancé par le gouvernement notamment dans l’immobilier, puisque 77% d’entre eux pensent que ces efforts sont insuffisants. Ils semblent plus apprécier, en revanche, le dispositif Pinel d’aide à l’investissement locatif. Ils sont 71% à l’identifier et 76% à apprécier qu’il permette de louer à un membre de sa famille.