Ce texte est extrait de la transcription google
La transition énergétique ? Nous allons aborder ce sujet et nous attacher à ce qu'elle va impliquer dans nos économies pour les 20 ou 30 prochaines années.
Qu'est-ce que c'est exactement la transition énergétique ? Au niveau économique, il va falloir faire beaucoup d'investissement pour arriver à la même production et avec des investissements qui vont se concentrer donc sur la production de l'énergie par exemple avec la construction de PR en France. En Europe des moyens de production d'énergies propres renouvelables comme l'éolien l'hydraulique ou le solaire, le stockage de cette énergie, car avec des énergies qui son renouvelable comme le le vent ou le solaire, il y a des périodes où on fabrique de l'énergie et d'autres on n'en fabrique pas par exemple ça c'est toute la filière de l’hydrogène. La décarbonisation nos industries est essentiellement les grosses industries lourdes telles que le ciment, l'acier et l'aluminium, c'est celle qui vont concentrer la grosse partie de la décarbonisation des industries et puis plus dans le domaine privé tout ce qui est l’isolation thermique des bâtiments. On a quand même des piliers importants et qui vont beaucoup influencé sur la façon de faire des économies.
Bonne nouvelle dans tous ces domaines aujourd'hui on a les technologies, on sait stocker la filière hydrogène en France et puis on sait, on sait décarboner et on saura demain fabriquer une aciérie qui fonctionnera l'hydrogène et l'isolation thermique on le fait déjà.
L'énergie va coûter plus cher ! Mais pourquoi ? Le parc nucléaire qui nous permettait d’avoir l'énergie peu chère, lui n'est plus, car comme vous le savez on sort de la période d'amortissement vous l'avez vu on ferme des réacteurs nucléaires et on va en ouvrir d'autres donc le coût d’un nouveau réacteur nucléaire qui n'est pas amorti va forcément entraîner une augmentation électricité.
Aujourd'hui on estime à peu près à fois 2 le prix de l'électricité dans les prochaines années alors on va doubler le prix d'électricité parce qu'il va falloir aussi la stocker lorsqu'on est sur des énergies renouvelables, car il va falloir créer des électrolyseurs, créer des zones de stockage pour cette énergie ainsi que travailler à plus interconnecté l’Europe. On le fait déjà aujourd'hui et on va être capable de fournir de l’énergie nucléaire à d'autres pays par exemple pendant la nuit quand il n’y a pas de soleil, en journée ou lors de pics de pouvoir aller prendre de l'énergie éolienne s'il y en a par exemple en Irlande ou de l'énergie solaire s'il y en a plus en Espagne ou en Italie que par exemple en Allemagne. Cela va induire une augmentation du coût avec la nouveauté des centres de production et tout l'environnement qui va avec.
On estime qu'en Europe les investissements sont faits essentiellement sur les énergies renouvelables et il y a qu'en France on a cette particularité d'avoir un mix à 50% d'efforts d’investissement dans le nucléaire et 50% dans les énergies renouvelables.
Cette transition va aussi apporter une destruction du capital, ce que j'appelle destruction du capital, c'est-à-dire on va fermer des usines de fabrication de voitures par exemple Diesel, on va va fermer des usines à charbon en Allemagne. On va, on va fermer un grand nombre de sites de production de l'ancienne technologie carboné pour aller vers ces nouveaux sites de production que soit l’énergie ou les voitures vers le décarboné. On va en faire un changement de moyen de production, mais on ne va pas produire plus et même peut-être moins.
Un constructeur automobile qui va changer ses chaînes de fabrication ou une usine de charbon qu'on va arrêter on va la transformer en une usine par exemple solaire finalement on va peut-être fabriquer autant d'électricité autant de voitures, mais il va falloir avoir un coût de transformations et celui-ci va augmenter les coûts donc pour pouvoir assumer cette augmentation de coûts il va falloir investir dans les 20 prochaines années et la décroissance qui va faire décroître le PIB ou le fait qu’on consomme trop, en effet le PIB ne va pas forcément baisser on va rester sur la production qui va être à peu près équivalente, mais comme on va changer l'outil production et qu'il va falloir faire des investissements qui dit investissements dit économies pour tout le monde par exemple une entreprise va devoir conserver ses marges ou les augmenter donc augmentation des prix et baisse du pouvoir d'achat et les particuliers pour acheter une voiture électrique on voit bien que c'est plus cher qu'une voiture. La conséquence à cela et que l’on va économiser plus, consommer moins et investir plus.
Le changement de l'outil de production qu’on va moderniser est très bien, car on va se retrouver avec des outils plus modernes. L’autre point, c'est aussi la création de l'emploi par exemple, on en crée beaucoup dans l'isolation des bâtiments, mais on en détruit également. On estime que dans les prochaines années en France on va perdre 120 000 emplois dans l’automobile et dans l'Europe 500 000 emplois de perdus.
Le problème étant que la création d’emploi dans le bâtiment n’est pas le même emploi que dans l’automobile. En effet, ce ne sont pas les mêmes salaires qui sont proposés, il va falloir former ces personnes pour les nouveaux métiers de demain pour qu’ils soient qualifiés, ensuite la localisation aujourd'hui lorsque vous fabriquer des voitures vous êtes dans un bassin un bassin de fabrication, car il va falloir être mobile et on s'aperçoit que contrairement par exemple aux anglo-saxons aux américains on n'est pas encore dans cette vision-là. Les jeunes générations seront plus mobiles, mais aujourd'hui les générations qui sont en place en poste ne sont pas encore dans dans cette démarche-là.
Toute cette transition, des moyens de production et des moyens humains qui vont devoir se se réinventer tout cela peut se faire dans un environnement uniquement de taux bas, il faut maintenir des taux bas puisque la rentabilité de ces investissements ne se fait pas immédiatement lorsque vous transformer une usine automobile pour faire de l'électrique on répercute une partie dans les coups, mais l'amortissement est très long par exemple dans la transition énergétique de refaire tout un bâtiment de bureaux ou même une habitation quand on calcule le coût des travaux et le coup de l'économie, c'est très lent et un pourcentage très faible. On a besoin de taux bas et qui dit taux bas dit poursuite de la hausse de l’immobilier dans cette période d'inflation et dans cette période de transition énergétique cette hausse va continuer à augmenter.
Il faudra s’adapter, une adaptation qui va être lente, la transition énergétique elle est pour dans longtemps le zéro émissions nettes est pour dans 30 ans en 2050 pour l’Europe, vous l'avez entendu aussi la fin des voitures thermiques, c'est pour 2030. Dans une vingtaine d'années il va falloir consommer moins aussi bien en tant que particulier, en tant qu'état et en tant qu'entreprise tout simplement parce qu'il va y avoir des besoins d'investissements investir plus les salaires risque bête de diminuer ou en tout cas ne pas continuer à suivre une courbe exponentielle d’augmentation.
On se retrouve à relancer la machine donc on a des taux très bas qui reste très bas pour une période on a des gens qui viennent travailler effectivement avec des salaires peut-être moindres qu’avant puisqu'il y a eu il y a eu beaucoup de changements, mais finalement on ressort avec un capital productif nouveau, un capital humain aussi formé à des nouvelles technologies qui vont partir pour longtemps. On reprend un petit peu une courbe taux bas, grands changements et modernisation de l'outil de production un petit peu comme post guerre et on va vers les 30 glorieuses, mais qui sont annoncées pour une vingtaine d’années. Il faut alors faire cet effort aujourd'hui pour nos générations futures et leur laisser demain un outil production tout neuf et décarboné. Je suis ravi d’y participer même si cela demande un effort.
Lien de notre podcast : https://anchor.fm/dashboard/episode/e1c4bfs