Le Cac vient de passer les 7000 points ce 5 novembre 2021... son dernier record datait du 4 septembre 2000 à 6944 points avant de s'effondrer de 60%... quelles sont les similitudes et les différences de ce nouveau record... on vous dit tout 🙂
Ce vendredi 5 novembre 2021, le CAC 40 a battu son record historique et à dépasser les 7000 points (plus exactement 7040 points).
Vous avez dû en entendre parler à la télé ou dans la presse, le dernier record datait du 4 septembre 2000 (6944 points).
Pour la suite les choses ne se sont pas passés comme prévu car ce record n’a jamais été battu. Le CAC 40 s’est écroulé de plus de 60% de sa valeur dans les deux années qui ont suivi.
La bourse sont des oscillations plus ou moins importantes mais aujourd’hui c’est un cap bien que le CAC 40 d’aujourd’hui n’est pas celui des années 2000.
En 2000 c’était le début des valeurs technologiques qui poussé la tendance, imaginer France Télécom était à 200€ l’action et est aujourd’hui à 9€ l’action. France Télécom Orange faisait 13% du CAC 40 et actuellement il est un peu remodelé car on a des maisons de luxe comme LVMH qui pèse 12% aujourd’hui car ce sont ces leaders qui forment le CAC 40 car c’est une société qui est implantée à l’internationale.
Maintenant, mes clients me demandent que faire vu que nous sommes à 7000 points, faut-il vendre ou faut-il acheter ?
Personne ne sait exactement quoi faire mais on peut examiner ensemble les risques et les facteurs de progression.
Dans notre Cabinet Signatures Patrimoine nous voyons trois risques faces à ce CAC 40 :
Le premier risque pour moi est la pandémie mondiale du Covid-19 car certains pays sont entrain de lutter face à celle-ci. En France, on a une petite reprise (le président s’exprimera mardi à ce sujet). Cette pandémie cause encore, des malades, des morts et au niveau humain ce sont des drames subits au quotidien. Au niveau économique, il y a des usines qui peuvent être fermés, des chaines d’approvisionnement de matières premières ou de composants qui posent problèmes pour l’économie.
Le deuxième risque est l’inflation, cette inflation on l’attendait avant la crise en 2019, on s’inquiétait de la déflation (prix baisse) et aujourd’hui l’inflation revient mais elle revient fortement et elle commence à s’installer. On s’attendait à ce qu’elle soit temporaire car après la baisse d’activité et de la demande en 2019 les prix repartent et remontent. Aujourd’hui on s’aperçoit qu’on a des problèmes de chaines d’approvisionnement dans les processeurs et les matières premières et touchent des domaines importants comme l’automobile ou la construction.
Une inflation qui est là sur 1an ou 2 ans cela peut être une problématique et un frein pour la progression des marchés.
Le troisième risque est la dette de l’État, celui-ci était déjà très endetté avec la crise du Covid ils ont fait ce qu'il fallait faire investir massivement soutenir les économies mais cela c'est coûté au prix de la dette, la dette a fortement monté. Dans un premier temps la dette n’a pas été un problème puisque les banques centrales racheter immédiatement aux banques qui prêtaient aux états et à l'intégrer dans son bilan, certains politiques ont effacé la dette Covid et effectivement ce ne sont que des chiffres au sein des dépenses centrales. Toujours est-il qu’aujourd’hui il n’y a pas d’effacement de la dette et qu’a un moment donné il faudra rembourser cette dette. Bien qu’aujourd’hui la dette ne coute rien elle est certes un appel perpétuel mais il faudra la rembourser.
Mais si l’inflation remonte les banques centrales leur rôle ne pas de prêter de l'argent forcément à l'état pour sortir des pandémies ou pour soutenir l'économie mais de limiter l'inflation qui était très limité pendant des dizaines d'années. Les taux vont ré augmenter car une économie avec des taux et l’inflation aussi basse que celle qu’on a connu n’est pas une économie viable.
Aujourd’hui il va falloir piloter cette remontée des taux et celle du poids de la dette publique.
Maintenant on a des raisons de penser que les progressions peuvent continuer sur une tendance positive car les sociétés font des bénéfices car le CAC 40 d’aujourd’hui à 7000 points et moins cher que le CAC 40 d’il y a quelques mois.
La demande est forte car les gens pendant le Covid-10 ont épargné et on maintenant envie de dépenser. Il y a beaucoup de demande mais très peu d’offre donc les prix augmentent et tout sa entretient une économie qui tourne.
Ajoutez à cela les milliards qui ont été injecté dans l'économie pendant la crise aujourd'hui d'autres milliards vont arriver donc l'économie tourne bien mais des plans arrivent comme par exemple le plan aux États-Unis vient d'être votée plusieurs milliers de milliards et en Europe les plans de plusieurs centaines de milliards ont été votés l'année dernière mais vont être mis en place maintenant donc de l'argent de la liquidité est en train d'arriver sur les marchés dans l'économie réelle alors que l'économie est déjà surchauffe par apport à l’offre.
Il faut malgré tout être prudent lorsqu’on investit (en bourse, en immobilier...) et n’oubliez pas les 3 piliers : un investissement progressif il faut lisser l’investissement dans le temps, diversifier votre patrimoine, se renseigner sur les tendances du moment qui resteront dans l’actualité dans le temps (les énergies vertes, intelligence artificielle, l’eau...) il faut donc être convaincu d’un secteur d’activité.
Au plaisir de vous rencontrer en consultation patrimoniale ou sur nos réseaux.