Bruits de couloir, démentis… Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, a beau avoir réfuté tout projet de réforme du plan épargne logement (PEL), les rumeurs vont bon train. Car ce placement sans risque et au rendement garanti est devenu incontournable dans le contexte actuel. C’est pourquoi il vaut mieux prendre date dès à présent, et ouvrir un PEL si ce n’est déjà fait : une future réforme ne devrait concerner que les futurs plans. En effet, le PEL dans sa version actuelle, en vigueur depuis le 1er mars 2011, a plus à perdre qu’à gagner s’il est remanié.
En attendant, si vous êtes titulaire d’un vieux plan épargne logement, vous bénéficiez certainement d’un taux canon. Jusqu’à 4,62 % pour la génération de PEL commercialisée entre 1986 et 1994 ! Mais, après douze ans, ce placement devient imposable à l’impôt sur le revenu, en plus des contributions sociales dues dans tous les cas (15,50 %). N’avez-vous pas intérêt à sacrifier ce taux historique pour repartir sur un produit défiscalisé ?
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Si vous ne payez pas d’impôt, la question est vite tranchée : gardez précieusement votre ancien PEL ! Pour les autres, cela dépend de votre taux marginal d’imposition (TMI). Recherchez sur votre dernier avis d’imposition votre revenu net imposable. Mieux, calculez-le en fonction de vos derniers revenus (2013). Divisez ensuite ce chiffre par le nombre de parts de votre foyer fiscal (deux pour un couple, trois pour un couple et deux enfants). Puis reportez le résultat obtenu dans le barème ci-dessous pour connaître votre TMI. Muni de cet élément indispensable, vous trouverez dans notre tableau, en fonction de votre imposition, le rendement réel de votre PEL. Alors, avez-vous intérêt à le conserver ?